Les 3 verbes : Etre, Avoir et Faire décident de se rencontrer pour se
pencher sur la vie.
« La vie est un capital » dit le verbe Avoir « et donc la
vie m’appartient ! »
« Etre ou ne pas être, telle est la question première,
non ? » Rétorque le verbe Etre voulant reprendre la main sur la vie.
« Mais, dans la vie, la seule chose qui importe est de faire et pas
seulement faire avec » surenchérit le verbe Faire pour enlever le morceau.
« D'ailleurs, dans la vie ce qui est fait, est fait et ce faisant, il
faut faire l'avenir ».
« Attention ! », dit le verbe Avoir. « La vie
c'est avoir et avoir de plus en plus. C'est le sens de la vie. Tout le monde
est bien d'accord. Et d'ailleurs, après la mort, on distribue les avoirs du
défunt. C'est bien la preuve que c'est le sens ultime de la vie »
« Que tu es pauvre dans ton argumentation » réplique alors le
verbe Etre. « Tous les avoirs se dispersent et disparaissent. On dit bien
que la première génération accumule, la deuxième entretient et la troisième
dilapide ».
« La vie ne s'arrête pas à la mort et se perpétue depuis des
générations. Elle est et restera ».
C'est alors que survient un quatrième larron qui entreprend de se mêler de
la conversation :
« vous, qui vous trouvez indispensables dans la vie, vous rêvez et c'est
bien tout à mon avantage, à moi le verbe Penser. La vie est tellement plus
vivante en pensées !
D'ailleurs, qu'il s'agisse d’être, d'avoir ou de faire, la vie se prépare,
se vit et se prolonge par les pensées.
C'est moi, et moi seul, qui décide du malheur et du bonheur dans la vie.
Alors, cessez de vous quereller entre vous : la vie n'est que
pensées. »
Le bonheur, qui n'est jamais bien loin, ayant entendu parler de lui entre
alors dans la danse :
« Mes amis… Oui, vous êtes tous mes amis ! Laissez-moi vous dire
en quoi vous me servez tous dans la vie.
Je commence par toi le verbe Avoir : avoir, il en faut bien un minimum, et
sans ce minimum, je ne suis rien. Mais attention, la course à l'avoir me laisse
sur place.
Toi, le verbe Etre, ton présent est essentiel. Et que te dire de plus.
Toi, le verbe Faire, c’est le plaisir, le sens et la mesure qui s'accordent
le mieux avec moi.
Et enfin, toi, le verbe Penser, je reconnais bien tes forces qui tirent
dans mon sens ou dans celui du malheur.
Développer la complicité avec les verbes Etre et Avoir dans le sens de la
prise de conscience de la gratitude pour les bienfaits du présent, voilà qui
m'arrange bien.
Et puis permettez-moi de vous présenter vos trois nouveaux amis : les verbes Ressentir, Apprécier et Reconnaître. Les émotions positives me nourrissent, et que seraient-elles sans toi le verbe Ressentir ? Tu feras bon ménage avec le verbe Etre.
Je suis sûr que toi le verbe Penser, tu t’entendras comme larron en foire avec le verbe Apprécier. Vous ne pourrez plus vous passer l’un de l’autre.
Et toi le verbe Reconnaître, déjà très lié au verbe Apprécier, nul doute qu’avec le verbe Faire tu sauras développer une belle complicité.
Et puis permettez-moi de vous présenter vos trois nouveaux amis : les verbes Ressentir, Apprécier et Reconnaître. Les émotions positives me nourrissent, et que seraient-elles sans toi le verbe Ressentir ? Tu feras bon ménage avec le verbe Etre.
Je suis sûr que toi le verbe Penser, tu t’entendras comme larron en foire avec le verbe Apprécier. Vous ne pourrez plus vous passer l’un de l’autre.
Et toi le verbe Reconnaître, déjà très lié au verbe Apprécier, nul doute qu’avec le verbe Faire tu sauras développer une belle complicité.
Vous êtes tous indispensables, et c'est l'harmonie entre vous qui me fait
vivre au présent, toujours au présent, et rien qu'au présent.
Parce que je suis comme la vie : c'est ici et maintenant.
Ca n’attend pas et ça ne s’attend pas.
Les verbes et le bonheur de Olivier Hoeffel est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 non transposé.
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