Présentation

Je suis consultant en qualité de vie au travail et bonheur au travail. J'exerce mon métier à travers la marque Novéquilibres que nous avons créée avec une équipe pluridisciplinaire au sein de la coopérative d'activités et d'emploi COOPANAME, dont je suis associé.
Nous nous adressons aux organisations qui veulent favoriser et valoriser la qualité de vie au travail en lien avec une performance individuelle et collective durable.

Mon site professionnel :
www.novequilibres.fr

Le site d'actualité sur la qualité de vie au travail que nous proposons avec Novéquilibres :
www.laqvt.fr

Je suis également associé de La Manufacture coopérative (Manucoop) une coopérative dont l'objectif est d'aider les collectifs de travail à se transformer en organisations coopératives quel que soit, au final, le statut juridique mobilisé, et quels que soient les fondements de cette transformation : récupération, mutation, transmission, reprise, évolution.

J'ai créé le site www.a3qualvie.net sur le thème de la Qualité de vie. J'y ai développé en particulier un concept de ma création : "le réseau de sphères".

J'ai également créé le blog lesverbesdubonheur.fr dédié au bonheur et à la psychologie positive.

jeudi 27 mai 2010

Je m’engage solennellement à ne pas me suicider ...

... voilà ce qu’ont dû signer des employés d’une usine chinoise de Foxconn Technology, fournisseur taiwanais de composants d’Apple.

-- D’après source AFP du 26 mai 2010 --
C’est la mesure prise par la direction de cette entreprise après le 10ème suicide dans cette usine chinoise depuis le début de l’année.
Les méthodes de management ne sont pas en cause d’après la direction qui pointe plutôt des raisons personnelles dans plusieurs cas de suicides.
 
Quelques mots sur les conditions de travail des salariés
Les salariés travaillent 12 heures par jour, 6 jours par semaine. Le salaire mensuel est équivalent au prix d’un IPhone (300 dollar). C’est justement des IPhone que produit l’usine chinoise en question (mais aussi des composants pour Hewlett-Packard et Dell).

C’est une population jeune (18 à 24 ans) vivant bien souvent loin de sa famille.

Il ressort de l’avis de salariés interrogés que l’isolement des salariés est renforcé par l’interdiction qui leur est faite de parler avec leurs collègues pendant le travail sous peine de réprimande.

L’isolement ajouté à la place que prend le temps travail donnent un sentiment de vide.

Que penser d’une telle réponse aux suicides ?
En matière de prévention, on s’efforce en toute logique de s’attaquer aux causes. Là de toute évidence nous sommes au bout du bout de l’opposé à ce principe.

Voilà pour une question de principe de prévention.

Maintenant en terme de raison ? Quelle peut être l’efficacité d’une telle mesure ?

On imagine parfaitement une personne désespérée prête à basculer dans le vide sur le toit de son usine. Et puis, au dernier moment, juste au moment où le mince équilibre tend vers le déséquilibre, le souvenir d’un engagement écrit va retenir le désespéré ... forcément, s’il ne respectait pas son engagement, on pourrait lui taper sur les doigts une fois arrivé en bas.

Alors, peut-être que les occidentaux que nous sommes n’ont pas la capacité de comprendre une telle mesure qui aurait peut-être un sens dans la culture chinoise ?

On peut simplement suggérer aux dirigeants d’entreprises occidentales de ne pas s’inspirer d’une telle idée face à une vague de suicides.

Quels pourraient être alors des formes de réponse ?
Parlons déjà du premier réflexe face à une annonce de suicide.

Malheureusement, dans bien des circonstances, la première réaction de la direction d’une entreprise face à un tel problème est une réaction défensive, souvent selon le même mode "La cause n’est pas professionnelle. La personne rencontrait des problèmes personnels".

Ce type de réflexe est de mon point de vue bien imprudent et on pourrait appeler les dirigeants et leur service de communication à tout simplement plus de prudence en première intention.

Il est vrai que la tentation est bien grande par ailleurs de stigmatiser le dirigeant aussi en première intention. Donc la prudence s’adresse bien à tout le monde en la matière.

L’autopsie psychologique et la détermination des causes n’est pas forcément aisée. La détermination des responsabilités non plus. En précisant toutefois que l’employeur a une obligation de résultat en terme de préservation de la santé des salariés, et non seulement une obligation de moyens. Et ce n’est pas rien en terme d’obligation en la matière.

Comme évoqué précédemment, des bons principes de prévention voudraient que l’on s’attaque aux causes.

Et en matière de suicide, il faudrait être prudent face à une réponse qui se contenterait de mettre en place un réseau de détection des personnes susceptibles de franchir le pas.

Non pas que cette mesure soit forcément impertinente en soi, mais il faut bien considérer qu’une telle mesure ne s’attaque pas aux causes de la souffrance au travail.

Il s’agit bien de mettre en oeuvre des actions de prévention primaire, à intégrer dans l’évaluation des risques professionnels (en rappelant l’obligation de la tenue d’un Document Unique d’Evaluation (DUE)des risques professionnels dans toutes les entreprises).

Comme l’indique l’Accord National Interprofessionnel sur le Stress au Travail signé par les partenaires sociaux en novembre 2008, les causes peuvent être recherchées dans l’organisation du travail, l’environnement du travail et la communication.

Et la responsabilité des donneurs d’ordres et des consommateurs ?
Combien d’entre nous avons un Iphone ... peut-être bientôt un IPad  ? Nous sommes-nous posé la question des conditions de travail de ceux qui ont contribué à ce que ce bijou trône dans notre poche ?

Et les dirigeants d’Apple ? Leur service des achats ? S’en sont-ils posés des questions ?

L’arrivée prochaine de la norme ISO 26000 initiée par les organismes de consommateurs des pays occidentaux pourrait répondre à de tels questionnements.

En effet, cette norme dans le domaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)doit renforcer la réflexion des entreprises par rapport aux conditions de travail de leurs sous-traitants et fournisseurs.

Concernant les consommateurs, considérés individuellement, on peut évoquer le nouveau concept de consom’acteur : le pouvoir du consommateur citoyen de choisir les produits de fabriquants assurant de bonnes conditions de travail à leurs salariés.

lundi 24 mai 2010

Un centre d'appels hors norme

Le site" BASTA!" propose un article ainsi qu'une vidéo à propos d'un centre d'appels atypique.

La réputation des centres d'appels n'est plus à faire, en particulier en terme de conditions de travail particulièrement délétères.

A l'instar du petit village gaulois abritant Astérix et Obélix, un centre d'appels atypique propose un modèle où l'être humain a tout sa place dans une logique participative.

Il s'agit d'A Cappela une coopérative picarde.

En résumé, quelques caractéristiques positives de ce centre d'appels :

  • du fait du statut de cette entreprise, les salariés peuvent être sociétaires de la coopérative (propriétaires de la coopérative); la fidélité , l'esprit d'entreprise et le sens de la responsabilité sont ainsi favorisés,
  • du fait du mode participatif, les salariés peuvent influer les décisions sur leurs conditions de travail,
  • la journée n'est pas une course effrénée contre la montre et les salariés peuvent s'aménager des moments de décompression,
  • la direction de la coopérative a cherché une clientèle sensible aux conditions de travail du centre d'appels et donc le facteur humain est intégré dans la relation commerciale; donc avec un impact évident sur les salariés,
  • le défi de la gestion du paradoxe quantité/qualité est plus facile à appréhender dans ce type de structure; c'est très certainement une contrainte de moins pour les salariés qui ne se trouvent pas à gérer en permanence des injonctions contradictoires.
Un exemple de qualité de vie au travail pour les salariés de ce secteur qui a bien besoin de repères plus humanistes.

On peut espérer qu'un tel modèle puisse s'étendre à l'occasion du déploiement de la norme ISO 26000 de la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Plusieurs parties prenantes qui s'engagent pour un bon niveau social au sein de l'organisation ... voilà un exemple des possibles.

dimanche 23 mai 2010

Feriez-vous un bon otage ?

Philippe SANTINI, Directeur Général de la régie publicité de France Télévisions a été condamné le 7 avril dernier pour "complicité de violences aggravées, avec préméditation et usage ou menace d'une arme..."

Un article du site "Le Point.fr", relaie cette information donnée par Médiapart.

Quelle est l'origine de cette condamnation ? 
Philippe SANTINI a décidé en octobre 2005 de tester son équipe dirigeante en terme de "mise à l'épreuve face au stress".
Pour ce faire, il a choisi un scénario tout à fait banal que vous et moi rencontrons tous les jours dans notre travail quotidien : une prise d'otages. L'équipe dirigeante réunie en séminaire voit donc débarquer un commando qui les prend en otage, les menottent, les cagoulent ... enfin que des choses banales que l'on voit tous les jours à la télé.
Il a fait appel pour ce faire à une société de sécurité (employant des ex GIGN) pour une prise d'otages plus vraie que nature avec des petits détails croustillants précisés dans l'article en référence. Aux petits oignons, ce scénario ... bravo à toute l'équipe, c'est la palme d'or assurée !

Figurez-vous que les membres de l'équipe dirigeante y ont cru ! Alors, ça ! Ils ont même eu peur ! Il y en a même un qui a cherché à résister et à s'enfuir.

Alors les perdants à ce petit jeu sont :
  • le résistant qui a mis en péril l'équipe et qui quelques mois plus tard sera licencié
  • une personne qui ne faisait pas le poids face au stress et dont l'expérience a abouti à une dépression
Avec cette condamnation, on peut donc ajouter un perdant : Philippe SANTINI au sujet duquel l'article du Point.fr s'étonne qu'il soit encore à la tête de la régie publicitaire de France Télévision.

Alors si certains pouvaient manquer d'idées pour des scénarios de ce type je propose :
  • pour l'équipe dirigeante d'Air France, l'annonce d'un faux nuage de cendres s'échappant du Puy de Dôme,
  • pour l'équipe dirigeante de France Télécom, l'annonce de plein de suicides en cascade (non, là je plaisante, c'est un peu trop)
  • pour l'équipe dirigeante de Carrefour, la victoire de l'Equipe de France de football à la coupe du monde 2010 et plein de téléviseurs à rembourser
  • pour l'équipe dirigeante de la France, l'annonce que Jérôme Kerviel a fait des émules partout dans les banques françaises, émules qui font la compétition pour battre le record de leur aîné,
  • ... contactez-moi, j'en ai d'autres tout aussi croustillants !

Le dernier recours contre le stress ... l'armée !

Un article du site "Le Télégramme.com" nous apprend que certaines entreprises et institutions feraient appel à l'armée pour aider les managers à faire face au stress.

Pr exemple, des stages ont été organisés à St Cyr-Coëtquidan (56) à l'attention d'étudiants de HEC.


Un complément à cet article donne la réaction (on ne peut plus réservée) du sociologue Vincent de Gaulejac.

On peut considérer que cette initiative va malheureusement à l'inverse de l'amélioration de la qualité de vie au travail.

L'amélioration de la qualité de vie au travail nécessite de passer d'une logique d'adaptation de l'homme au travail à une logique d'adapter le travail à l'homme.

Donc non seulement faire appel à l'armée conforte encore plus la tendance d'adapter l'homme au travail, mais en plus intègre une idée guerrière de l'économie.

Par ailleurs, au vu de ce qu'est le mode de management des hommes à l'armée et de la gestion des ressources humaines, ça fait peur en terme d'impact psychosocial de voir arriver de tels managers dans les organisations.

Hé vous, là-bas ... oui vous le lecteur de mon article ... non pas vous ... celui qui est derrière ... rentrez dans le rang ! ;)

vendredi 21 mai 2010

L'Etat à la traîne en terme de gestion des risques psychosociaux ? !

L'Etat serait-il à la traîne en matière de gestion de risques psychosociaux ?

On pourrait donner une double réponse :

NON, s'il s'agit de la promotion de la gestion des risques psychosociaux pour les salariés des entreprises privées. Le gouvernement a étendu l'accord national interprofessionnel sur la stress au travail en avril 2009 (accord négocié par les partenaires sociaux et signé en novembre 2008). L'ancien Ministre du Travail, Xavier DARCOS, a mis en oeuvre un plan d'urgence visant à pousser les entreprises de plus de 1 000 salariés à engager des négociations pour déployer en interne cet accord ... avec des listes verte, orange et rouge qui ont fait couler beaucoup d'encre ... de couleurs variables elles-aussi.

OUI, s'il s'agit des fonctionnaires. Je vous renvoie à l'article de Me Christelle MAZZA, faisant référence à des questions posées par Madame le Sénateur Annie DAVID au Ministre du Travail le 22 avril dernier concernant le harcèlement moral des agents publics.
En effet, l'Etat paraît bien sourd à la souffrance au travail et aux conditions de travail dans les administrations et les organismes publics.
Ces derniers temps, la presse a relayé des problèmes importants en matière de RPS et de conditions de travail à Pôle Emploi, à l'Education Nationale (le cas des vacataires par exemple), les hôpitaux publics, ...
L'Etat a une double responsabilité vis à vis des fonctionnaires et de tous les individus travaillant dans les organismes publics quels que soient leur statut (y compris les plus aberrants et les plus illégaux tels que les enchaînements sans fin de CDD) : la responsabilité sociétale et SA responsabilité en tant qu'employeur.
L'Etat devrait être exemplaire, et le moins que l'on puisse dire est qu'il joue un rôle schizophrène. 

OUI s'il s'agit de tous ceux qui sont privés d'emploi. Quelles sont les mesures qui permettent de prendre en compte la souffrance de ceux qui sont à la recherche d'un emploi ?

OUI, s'il s'agit des auto-entrepreneurs. L'Etat promeut (pour le moins) le statut d'auto-entrepreneur, mais dans quelle mesure la gestion des RPS est-elle intégrée dans ce dispositif ?

OUI, pour bien d'autres statuts :artisans, commerçants, agriculteurs, pêcheurs, entrepreneurs, les bénévoles dans les associations, ...

lundi 17 mai 2010

j-30 avant la semaine sur la qualité de vie au travail

Du jeudi 17 au vendredi 25 juin (une grosse semaine) se déroulera la 7ème semaine de la qualité de vie au travail organisée par l'ANACT.

Le thème de cette semaine : les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques).

Les causes des TMS sont multiples : l'aménagement du poste de travail, la pénibilité physique, les postures, le stress, ...

Les TMS constituent le premier poste des maladies professionnelles (81% des indemnisations).

A cette occasion, l'ANACT a édité son numéro 331 de "Travail & Changement" dédié à ce thème : "Prévention des TMS : comment innover ?" :
http://www.qualitedevieautravail.org/files/file/T&C%20-%20TMS.pdf

Le site de référence pour cette semaine de la qualité de vie au travail :
http://www.qualitedevieautravail.org/

mercredi 12 mai 2010

Mon Interview sur le blog En Aparté

Lien vers une interview à laquelle j'ai répondu pour le blog En aparté conçu par Gaëlle PICUT.

Ce blog riche et fréquemment alimenté est consacré à la conciliation entre vie privée et vie professionnelle.

C'est un des liens de mon blog.

lundi 3 mai 2010

La semaine de la santé mentale au Québec du 3 au 9 mai 2010 ...

... pourquoi de ne pas la relayer en France, maintenant, tout de suite ?

Le thème de cette semaine : es-tu (êtes-vous) bien entouré ?

L'association canadienne pour la santé mentale à l'initiative de cette semaine base ses actions sur le principe suivant : "Être bien dans sa tête, ça regarde tout le monde".

Cette initiative propose à chacun de s'interroger sur ses relations sociales, et ceci dans les différentes sphères de la vie. Et puis s'interroger, c'est bien, mais la suite logique c'est aussi de passer à l'action pour que chacun puisse renforcer ses relations sociales, et par réciprocité, renforcer les relations sociales de ses contacts.

Elle propose un document permettant à chacun d'aborder ces questions, quel que soit l'âge, dans le vie privée ou la vie professionnelle.
Lien sur ce document : http://www.acsm.qc.ca/Data/Document/SNSM_2010_coffre%20+%20couv.pdf

Je vous invite à relayer largement en France cette initiative québécoise, qui bien évidemment est en lien avec la qualité de vie.

Grand Tom

"Dans un petit village de la forêt équatoriale de l'Afrique centrale vivait un Pygmée dont la taille dépassait de beaucoup
celle des autres membres de la tribu. On l'avait surnommé Grand Tom.

Le plus grand il était, Grand Tom, mais aussi le plus fort du groupe. Il pouvait faire beaucoup plus de travail que tous
les autres réunis. Il n'était jamais fatigué, était toujours prêt à accomplir les tâches les plus difficiles, tant et si bien qu'il
en vint à penser qu'il était le seul capable de les exécuter. Les autres, malgré leur bonne volonté, n'arrivaient plus à suivre
son rythme. Ils commençaient à se sentir inférieurs, à ne plus croire en leurs propres capacités. Peu à peu, les sourires
et les éclats de joie disparurent du village sans qu'on sache pourquoi.

Grand Tom, ne s'apercevant de rien, continua ainsi jusqu'au jour où, épuisé par toutes les tâches qu'il effectuait « pour
les membres de sa tribu », il s'effondra au centre du village. Tous s'empressèrent autour de lui, ne sachant trop que faire,
jusqu'à ce que l'un d'eux propose de le transporter dans sa hutte pour le soigner.

Grand Tom demeura dans un état léthargique durant plusieurs semaines, malgré les soins attentifs du devin-guérisseur
qui lui administrait les meilleures médecines de sa connaissance.

Pendant ce temps, les habitants du village avaient décidé de se reprendre en main. La redistribution des tâches s'était
bien déroulée et les travaux allaient bon train.

Un matin, Grand Tom se réveilla comme d'un long sommeil. Tous accoururent pour constater de leurs propres yeux le
miracle auquel ils ne croyaient plus.

Affaibli par la longue maladie, Grand Tom ne pouvait toutefois reprendre le travail sans une convalescence adéquate.
Il demeura donc chez lui, assis devant sa hutte pendant des heures interminables à regarder les gens s'animer et accomplir
les tâches journalières. Au-delà de ce repos nécessaire, quelque chose le tracassait. Depuis son réveil, il trouvait que les
membres de sa tribu avaient bien changé...

Un jour, il vit apparaître Gonaba, ami et protecteur de toujours des Pygmées, qui venait lui rendre visite. Il eut avec lui
un entretien éclairant et précieux. Grand Tom comprit alors pourquoi il ne reconnaissait plus son village et ses amis : chacun
avait maintenant sa tâche et l'accomplissait à merveille. Et tous avaient retrouvé ce sentiment de fierté qu'ils avaient peu
à peu perdu sans s'en rendre compte.

Quelques jours plus tard, Grand Tom sortit de sa hutte. Bien rétabli, il se dirigea vers l'un des aînés du village et lui demanda
de lui attribuer une tâche. Il avait hâte de s'y mettre avec les autres.

À compter de ce jour, les éclats de rire et de joie fusèrent de toutes parts au village de Grand Tom."



Adaptation d'un conte tiré du site [http://camomille.over-blog.fr/article-15103191.html]
Cette adaptation est l'introduction du document "coffre à outils" de la semaine nationale de la santé mentale 2010 au Québec