Pour le premier c'est l'isolement et le manque de coordination avec ses pairs, et pour la deuxième il s'agit d'une volonté de prendre du recul.
L'isolement conduirait donc à prendre du recul ...
Telle n'est évidemment pas ma conclusion à la lecture de cet article.
J'ai plutôt envie de rebondir sur les difficultés des professions en charge de faire face et d'intervenir auprès de salariés en souffrance au travail.
J'ai pu constater qu'un certain nombre de ces professionnels (médecins du travail, préventeurs, psychologues du travail, ...) sont eux-mêmes aussi en souffrance du fait de l'isolement dont il est fait écho dans cet article.
Souvent, ces professionnels sont guère entendus quand ils ont la volonté de mettre en évidence des causes de souffrance au travail liées aux conditions de travail, d'autant plus quand il s'agit de constater qu'il s'agit d'un problème collectif et non individuel.
Une des causes de la souffrance au travail est la disparition des collectifs de travail pour les salariés.
Pour ces professionnels ... force est de constater qu'ils sont souvent logés à la même enseigne de ce point de vue.
Et c'est fort dommage :
- d'abord pour leur propre santé mentale,
- mais aussi car la coopération possible par le collectif de travail permet une meilleure efficacité face à ce que presque tout le monde présente comme un fléau
Conclusion : si nous voulons nous attaquer à la souffrance au travail, il s'agirait de s'assurer déjà dans un premier temps que les professionnels en charge de faire face à la souffrance au travail bénéficient de conditions d'exercice de leur profession qui puissent être exemplaires en la matière, non ?
Une histoire de cordonnier mal chaussé ... malheureusement, tellement classique.
Alors, si tous ces professionnels (salariés) se donnaient la main pour obtenir des conditions d'exercice de leur profession leur permettant de gérer au mieux leurs propres risques psychosociaux et par ailleurs d'être plus efficaces, en particulier en prévention primaire ?
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